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Christian Chassan

 

Un art passé de mode.

 

Un art passé de mode.

Un métier artistique oublié

Votre mission :

  • résoudre l’énigme en utilisant votre navigateur et votre moteur de recherche ;
  • rédiger la solution sur votre éditeur de texte préféré en faisant des copier/coller d’éléments pris sur Internet ;
  • mettre en page le document ;
  • traduire le document en PDF ;
  • envoyer le document par mail à "jules.ferry@club-jules-ferry-montrouge.fr" avec copie-cachée à "jules.dassin@club-jules-ferry-montrouge.fr".

Contenu de la description :

  • Quel est ce métier ?
  • Quel sont les noms des deux artistes mentionnés ? Donnez une photo de chacun.
  • Comment s’appelaient les artistes exerçant cet art dans l’Irlande médiévale ?

Énigme :

Je suis un métier artistique oublié. Cet "art" n’a qu’un seul objectif : provoquer l’hilarité générale chez son audience.
Pourtant, à en croire certains documents d’archive, je semble avoir toujours existé. Dans « La Cité de Dieu », une œuvre en vingt-deux livres d’Augustin d’Hippone, philosophe né en 354 après Jésus-Christ, on trouve une référence à mon sujet. À noter que l’Irlande médiévale a également connu des professionnels de mon art. Mais ces derniers se trouvaient au plus bas de l’échelle chez les artistes.
Mon artiste le plus connu était celui le mieux payé de son époque lorsqu’il se produisit au Moulin-Rouge (de 1890 à 1894). Les recettes quotidiennes de ses numéros dans l’établissement pouvaient s’élever jusqu’à 20 000 francs, plus du double de Sarah Bernhardt, la plus célèbre comédienne de l’histoire du théâtre, alors au sommet de sa gloire. Son sketch de « La couturière » était le plus prisé. Ont notamment assisté à ses spectacles, le roi des Belges, Léopold II, ou le neurologue autrichien Sigmund Freud. On raconte même qu’une infirmière avait pour habitude d’assister aux spectacles pour venir en aide aux dames qui étouffaient littéralement de rire dans leurs corsets devant ce numéro. Il « … est un artiste plus ou moins lyrique, dont les mélodies, des romances sans paroles, ne partent pas précisément du cœur. Il faut lui rendre cette justice : il a créé un genre absolument à lui », expliquait le journal La France à la fin du 19e siècle.
Au début du 21e siècle, un artiste dans mon art a pourtant fait le buzz dans le télé-crochet « Britain’s Got Talent ». Il avait été éliminé par les trois juges, dont l’une avait pourtant été prise d’un fou rire lors de son passage. Britannique de 53 ans, ce professionnel a commencé sa carrière en 1991. Selon lui, il serait le seul professionnel au monde à vivre de mon art. En 2016, il s’était également présenté à la version française du « show Got Talent » (« La France a un incroyable talent »), éliminé dès les auditions malgré un "oui" (d’Eric Antoine) et trois "non". Il faut croire que l’époque n’est pas à la percée d’un artiste exploitant ce talent.

Quel métier artistique suis-je ?

 

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